Le lundi 1er septembre, Maarten Edixhoven, CEO de Van Lanschot Kempen, a rendu visite à notre bureau d’Anvers. Au programme ? La présentation des chiffres semestriels. Nous avons rencontré Maarten avant la présentation et, au cours d’un entretien ouvert et sincère, nous avons parlé de ses motivations personnelles, de l’importance des amis et de la famille, de sa vision sur le succès de Mercier Van Lanschot et la collaboration ainsi que de ses ambitions pour l’avenir. Curieux(se) de découvrir les réflexions de Maarten ? Lisez la suite !
« Aujourd’hui, j’ai deux bonnes raisons d’être à Anvers. Tout d’abord, nous avons une réunion avec tous les collaborateurs présents afin de réfléchir ensemble aux résultats semestriels et à la stratégie pour l’avenir proche. Il est selon moi important de le faire en personne : cela permet de garder le contact, de répondre directement à toutes les questions et d’avoir de véritables échanges. Ensuite — et c’est la deuxième raison — Thomas Vanderlinden rejoint officiellement le Conseil d’Administration de Van Lanschot Kempen aujourd’hui. Après près de 300 ans d’histoire, il est la première personne n’ayant pas la nationalité néerlandaise à y parvenir : une étape remarquable et bien méritée. »
« Absolument, sans aucun doute. Je suis très satisfait des résultats réalisés et surtout de la croissance phénoménale que nous enregistrons aux Pays-Bas et en Belgique. Cette croissance prouve qu’avec une vision claire, une stratégie cohérente et une véritable orientation client, nous pouvons vraiment faire la différence. Pour moi, la concentration et la croissance continue sont les deux facteurs clés de notre succès actuel — c’est grâce à cela que nous pouvons continuer à investir dans nos services. Grandir une fois, c’est bien ; mais continuer à exceller année après année ? Cela demande de l’engagement de toute l’équipe. Je félicite sincèrement tout le monde dans notre organisation. »
« Bonne question, car c’était un choix très réfléchi. L’esprit entrepreneurial que l’on ressent ici, dans tous les aspects, m’a particulièrement séduit. Travailler ensemble pour faire mieux qu’hier, avoir un impact positif, être tous proches du client : cela m’apporte beaucoup de satisfaction, aussi grâce à une clientèle unique et intéressante. C’est une chose. Ensuite, la taille de l’entreprise a aussi joué un rôle décisif. Notre organisation combine le meilleur des deux mondes : elle est suffisamment grande pour être pertinente et stable, mais aussi assez petite pour rester agile, avec des lignes de décision courtes et de vraies connexions avec nos clients. Cette combinaison m’a beaucoup séduit et me séduit encore aujourd’hui. »
« C’est une leçon que j’ai apprise au fil des années, avec des hauts et des bas. Heureusement, ma femme, ma famille et mes amis m’aident énormément. Ils me soutiennent dans mes ambitions, mais me ramènent aussi sur terre quand ma passion professionnelle prend le dessus. Le sport est également crucial pour moi : c’est une soupape de décompression, un moment pour déconnecter, et il contribue à un esprit sain dans un corps sain. Je me sens plus vif, tant physiquement que mentalement. Je planifie même mes séances de sport dans mon agenda ; elles font désormais partie intégrante de mon rythme professionnel. »
« Je mentirais si je disais qu’il n’y avait pas de différences culturelles au départ. Van Lanschot Belgique venait du monde bancaire, Mercier Vanderlinden du monde de la gestion patrimoniale entrepreneuriale. Malgré leur taille relativement modeste, les deux parties ont dû apprendre à se renforcer mutuellement. Par ailleurs, il a aussi fallu intégrer la collaboration avec Van Lanschot Kempen aux Pays-Bas : l’IT, la langue française, les applications, etc. Il y avait beaucoup de boulot. Cela a demandé du temps, des efforts et de l’attention, mais en maintenant un dialogue transparent et en continuant à renforcer la compréhension mutuelle, nous avons solidement tissé les deux organisations. Nous avons réussi à bâtir une banque privée challenger en Belgique, ce dont je suis sincèrement très fier. »
« Nous partons du principe : ‘une équipe, un rêve’, avec respect mutuel et liberté pour l’entrepreneuriat local. Van Lanschot Kempen apporte la stabilité, la taille et la confiance d’une entreprise cotée avec un historique solide. Un deuxième atout est que nous pouvons proposer à nos clients une gamme plus large de solutions internes : Mercier Van Lanschot peut faire appel à l’expertise de plus de 2 000 spécialistes. Grâce à cette expertise interne, nous pouvons encore mieux accompagner nos clients.
Mercier Van Lanschot apporte quant à elle une esprit entrepreneurial, de nouvelles perspectives, des prises de décision rapides et une mentalité affirmée de type ‘can-do’. Toujours dans la philosophie unique ‘Investing together’ que Thomas Vanderlinden et Stéphane Mercier ont ancrée dans la marque. En bref, la combinaison des deux parties nous rend plus forts. Comme l’a si bien dit quelqu’un ici : la mayonnaise prend ! »
« Quatre choses me viennent tout de suite à l’esprit. D’abord : au début de votre carrière, choisissez surtout les personnes qui vous entourent. Avec qui vous travaillez est tout aussi important que le travail lui-même. Cherchez donc un environnement inspirant qui croit en vous, vous aide à vous développer et vous donne des opportunités. Ensuite, je dirais : collectionnez le plus large éventail façon d’apprendre vite. Troisième conseil : entourez-vous d’un ‘conseil personnel de sages’, quelques personnes qui vous connaissent bien, en qui vous avez confiance et auprès de qui vous pouvez tester certaines décisions. Et enfin, très important : soyez bienveillant envers vous-même. »
« Je pense qu’ils me décriraient comme quelqu’un d’engagé et de sportif. Le sport, comme le tennis et le padel, est souvent le lien avec mes amis. J’espère aussi qu’ils diront que je suis un père, partenaire ou ami agréable, gentil et engagé. Même si mes enfants, en pleine adolescence, ne le diraient peut-être pas aussi facilement qu’avant ! Non, sérieusement : la famille et les amis sont mon noyau. Quand tout va bien, ils forment une base saine et un point d’ancrage. Ils me soutiennent non seulement pour mieux relever mes défis professionnels, mais aussi dans l’autre sens : à la maison ou avec mes amis, mon titre de CEO ne compte pas. Loin de là. Là, je suis juste ‘papa’ ou ‘Maarten’, et ça me fait du bien. »
« Le fait que nous soyons maintenant sur une seule plateforme IT est un atout énorme : cela renforce notre ambition commune et permet une croissance scalable. Ensuite, il est selon moi important que nous continuions à apprendre les uns des autres en matière de méthodes de travail, de processus, d’initiatives et de services. Et cela vaut dans les deux sens. Enfin, je pense que nous pouvons — et devons — ambitionner que Mercier Van Lanschot, en tant que challenger, se rapproche de plus en plus des leaders du private banking en Belgique. Les bons ingrédients sont là, la balle est dans notre camp. »
« Une seule chose ? Alors, je dirais : je souhaite à Mercier Van Lanschot la patience et la détermination nécessaire pour poursuivre ce chemin ensemble. Nous le faisons vraiment ensemble, tous ensemble, que vous soyez en contact direct avec les clients ou que vous travailliez en coulisses. En même temps, j’espère que nous continuerons à investir dans une croissance scalable, afin de mieux et plus efficacement servir nos clients. L’intelligence artificielle jouera un rôle clé dans ce domaine, donc je conclurais par : adoptez la puissance de l’IA pour optimiser la performance de nos fonds et renforcer notre service. Mais toujours avec suffisamment de contrôle humain et cette touche personnelle qui est si profondément ancrée dans notre ADN. »
Merci Maarten pour cet entretien inspirant et votre visite chez Mercier Van Lanschot. À bientôt !